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  • Photo du rédacteurEnora Treguer

Dans l'expiration de son être

Ce que j’aime profondément avec la pratique du vinyasa yoga, c’est qu’elle nous permet d’explorer tellement d’aspects de la vie et de soi : du plus simple au plus complexe, du intense au plus doux, du plus contracté au plus relâché… car nous sommes tous ça.


A cette saison hivernale, la dynamique de la nature nous invite à aller vers l’intérieur, à nous diriger vers la terre pour petit à petit entrer dans la lenteur, dans le relâchement, dans le rien et le vide…


Nous pouvons intégrer cette direction dans notre pratique de Vinyasa. Même dans un rythme lent et dans une simplicité de mouvement, en plongeant dans l’expiration profonde et la suspension qui s’en suit… nous pouvons vivre des moments vraiment intéressants où le corps et l’esprit fondent dans l’espace, un espace agréable et béat.


Cela nous demande d'être présent à chaque respiration, d'allonger encore plus l'expiration et de diffuser son mouvement de relâchement dans tous nos koshas (corps, enveloppes)... Après cette expiration, les poumons vides, nous entrons quelques secondes dans cet espace vide ou plein (à vous d'y mettre les mots selon votre vécu). Et observez tout ce qu'il se passe, au-delà de l'agréable et du désagréable.


Nous pouvons commencer à explorer cet aspect avec ce que nous propose le Vijñânabhaïrava tantra.




« Lorsque tu as inspiré ou expiré complètement et que le mouvement s’arrête de lui-même, dans cette pause universelle et paisible, la notion du « moi » disparaît et la Shakti se révèle. » Stance 27




« Le corps relâché au moment de l’expiration et de l’inspiration, perçois, dans la dissolution de la pensée duelle, le cœur, centre de l’énergie où s’écoule l’Essence absolue de l’état de bhaïravien. » stance 26


Vous pouvez expérimenter ces pratiques quand vous en sentez l'élan, peut-être encore plus à cette période de l'année où le soleil décroît. Ce moment est propice aux pratiques internes et plus subtiles.



Un vinyasa lent peut-être doux où l’on savoure chaque expiration, chaque relâchement. Un pratique où l’on créé de l’espace dans le corps, où l’on allège l’esprit pour fondre dans une nouvelle dimension de pratique. Notre première pratique de l’année pour accueillir ce cycle qui commence !



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